Pour comprendre comment fonctionnent les artistes et les chercheurs.

Nos capteurs s’activent sous l’effet des variations extérieures aléatoires et nos neurones se connectent sous l’effet de combinatoires effrénées.
Ces combinaisons confrontées aux images engrangées par notre mémoire permettent de générer de nouvelles images.

Ainsi naissent les poésies les plus envoûtantes et les découvertes les plus étonnantes.

Tels sont les effets du hasard. Tel est notre fonctionnement quotidien.
C’est aussi par hasard que j’ai rencontré ma femme préférée, répandu sur une toile des couleurs qui n’appartiennent qu’à moi, trouvé une idée qui m’a permis de sortir d’une impasse.
Le hasard est à la source de la vie. Il est la plus belle invention qui soit.
Le hasard était représenté chez les Anciens Grecs par un dieu de la fortune. Le monde du hasard est représenté aujourd’hui par des images enfantines dites quantiques.

Le corps qui pense
Une approche scientifique de la pensée quantique du quotidien

Comment Lilian Thuram a marqué les deux buts du mondial de foot 98 sans rien y comprendre ? Comment une expérience simple et visuelle met en relief les choix autonomes du corps ?
Nous avons découvert l’omniprésence du hasard de la naissance du vivant, aux structures des protéines. Nous découvrons aujourd’hui que nous sommes soumis aux pressions de l’environnement dans notre fonctionnement et dans notre structure même. Aujourd’hui l’homme n’est plus au centre de lui-même.
C’est de ce hasard permanent que surgit la pensée qui se présente comme une combinaison d’images avec toutes les propriétés de la mécanique quantique.
C’est aussi du hasard que nous arrivons à la notion de corps autonome complexe construit à partir de nos capteurs sensibles et d’ensembles symbiotiques. Il n’y pas ainsi de pensée universelle.
La nature ne cesse de nous surprendre. Notre corps éprouve le bonheur d’exister et nous percevons par nos découvertes un monde réenchanté.

Le corps vivant
Une approche scientifique de l’intelligence,
de l’émotion et de la conscience.

Comment se retrouve sur ma feuille de dessin un danseur en train de danser alors que je ne sais comment il est arrivé sur ma feuille ?
Comment fonctionne l’orchestre de l’opéra de Dijon sans chef d’orchestre ?
Une nouvelle culture émerge de toutes parts. Regardons ce que savent faire avec intelligence, les micro-organismes sans cerveau, comme les cellules, les bactéries, les virus. Regardons dans le monde végétal l’activité des arbres, ou dans le monde animal les espèces avec un tout petit cerveau, comme les abeilles ou les fourmis, ou des êtres très variés comme les pieuvres, les poissons, les dauphins, les corbeaux, ou les bonobos. A quel moment l’émotion s’est-elle manifesté et avec elle la conscience. Tous ces animaux communiquent, vivent en société, innovent et créent des outils si nécessaire.
Nous découvrons aujourd’hui des logiques inattendues mais aussi un point commun dans l’évolution des espèces : le hasard qui a engendré cette richesse.

Nous observons tous les jours dans nos pensées des hésitations, des oscillations entre des vues diverses, des superpositions de sentiments, des interférences de messages multiples, des intrications d’influences, des incertitudes dans nos observations, une non localité des situations, de même que des intentions et des actions hors de toute logique.
Cependant, nous remarquons la présence de ces schémas de perception et d’action à chaque fois que nous voulons comprendre la complexité des domaines de pensée dans lesquels nous sommes immergés tous les jours et dont nous faisons partie, par exemple en illusions d’optique, arts, physique, psychologie, sociologie, sciences du vivant, mythologies. Ces activités mentales sembleraient être liées aux structures de certaines de nos assemblées de neurones étonnantes.
Nos découvertes ne feraient alors que révéler les schémas inconscients du traitement de nos perceptions.

188 pages.
Edité par L'Harmattan, 7 rue de l'Ecole Polytechnique, 75005, Paris.
Dans toutes les librairies et sur Amazon.

La pratique des trois réalités physique, perçue, représentée, nous permet de rendre intelligibles les concepts que nous rencontrons dans la vie quotidienne, lors d’une négociation, de l’observation d’un phénomène physique, d’une compétition sportive, en métaphysique, biologie, psychologie ou architecture.

Comment expliquer, si nous y prêtons attention, que nous voyons dans une cathédrale des piliers courbes alors que nous savons qu’ils sont construits droits et qu’en prenant une photo nous voyons une autre courbe ?

Suivant les individus, les époques, les civilisations, ces trois réalités ont coexisté de façon équilibrée ou non, en évoluant à des vitesses différentes.

Aujourd’hui qu’en est-il ?

Comment réagit l’homme postmoderne face aux institutions vermoulues héritées de la modernité : syndicats, partis, confréries, religions, académies, écoles vieillottes ? Comment expliquer l’absentéisme aux élections, la désaffection des arts institutionnels, le développement des tribus, les apéros géants, les raves, le Hip Hop où l’on danse sur la tête ?

Ce livre nous implique dans une approche multiple et décloisonnée du monde.

136 pages
Edité par L'Harmattan, 7 rue de l'Ecole Polytechnique, 75005, Paris.
Dans toutes les librairies et sur Amazon.

Croyez ce que vous voyez.
La perspective est partie intégrante du dessin et de la peinture. Elle est pourtant aujourd’hui mal comprise.
Notre représentation de la perspective date en France du XVII ème siècle, à la suite d’un édit de Louis XIV. Elle consiste à tirer des fuyantes rectilignes à partir d’un point de fuite.
Pourtant, dès l’Antiquité, les Grecs utilisaient des courbes spécifiques. Mais cet héritage n’a pas été repris par la Renaissance et n’a été identifié qu’aujourd’hui.
Dans une ambiance d’enquête, cet ouvrage démasque les croyances que nous avons reçues sur la Renaissance et notre culture contemporaine.
Dessiner en Perspective Réelle nous apprend à croire ce que nous voyons,
pour utiliser une technique naturelle d’une efficacité et d’une simplicité déconcertantes.
Nous retrouvons alors le savoir des Anciens Grecs et les recherches de Léonard de Vinci, Henri Matisse et David Hockney.

Les media aussi différents que Pratique des Arts, Artistes Magazine, Mémoire des Arts, Tangente, La Revue du Praticien, Le Géant des Arts, ou France Info Sciences, Radio Résonance, France Bleu, se sont faits l'écho de cette innovation.

L'école d’Agnès Laribi du Kunstgewerbeschule de Bâle, en Suisse, enseigne désormais la Perspective Réelle.
L'école de Gloria Avila près de Montreux en Suisse, diffuse également les idées de la Perspective Réelle et de La Lumière Neutre.

Préface de Jean Marie, Professeur émérite de perspective des Ecoles Nationales d'Art.

Le texte largement illustré dévoile le mystère de la construction du Parthénon et propose une méthode de représentation de l’espace naturelle d'une simplicité totale, celle qui fut utilisée par Léonard de Vinci en décalquant dur une vitre un paysage ou un objet.

260 pages, une centaine d’illustrations et 22 exercices de dessin.
Edité par L'Harmattan, 7 rue de l'Ecole Polytechnique, 75005, Paris.
Dans toutes les librairies et sur Amazon.
Traduit en américain.

Vous ne voyez pas qu’avec vos yeux.
Comment les aveugles de l'établissement de Montgeron, dans l’Essonne, peuvent-ils jouer au basket et marquer des buts ? 
Pourquoi croyons-nous communément que le soleil est jaune alors que dans le monde physique, sa radiation essentielle se situe dans le bleu vert ? Nous ne croyons pas que les yeux de notre voisin soient à mi-hauteur entre son menton et le sommet de son crâne, et pourtant nous pouvons le vérifier avec un double décimètre. Nous croyons que certaines couleurs rapprochent et que d’autres éloignent, alors que les neurosciences ne l’indiquent pas. Pourquoi deux dessinateurs, devant un modèle vivant, donneront à leur dessin, le premier l’aspect d’une statue de marbre, l’autre la présence du vivant ?    
La Lumière Neutre nous permet de saisir le vivant dans l’espace-temps, au-delà des apparences  visuelles. L’auteur vous propose une nouvelle culture du trait et de la couleur.    

Media ayant remarqué à ce jour le livre : La Recherche, Le Monde,  L'Humanité, Artistes Magazine, PerformArts, EspaceTemps.net, Remue.net, Mémoire des Arts, Monumental, Le Géant des Arts, Pratique des Arts  Megastar,  Le Populaire, La République du centre, Le Dauphiné Libéré, La Dépêche du Midi, La Nouvelle République, Le Républicain Lorrain, la Montagne, La Voix du Nord, Midi libre, La Provence, ainsi que Radio Résonance, RCF et France Bleu.
Conférences : Conseil Général du Cher, Orléans et Tours Faculté des Sciences, Paris Maison de l'Isère Place du Palais Royal. 

Préfaces et opinions de: Paul Devautour, Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts de Bourges puis Directeur Artistique de l’Ecole d’Art de Shanghai; Jean-Pierre Cohen Addad, Professeur de Physique de l'Université J.Fourier de Grenoble; François Michel, Directeur de Recherches au CNRS en Neuropsychologie, Lyon I; Alain Carlier,  Professeur agrégé de pharmacie clinique de l'Université Paris V; Michèle Arnold, psychanalyste, psychothérapeute au CMPP et au CAMSP, Bourges.

Le texte est facile à lire , bien illustré et rédigé dans une ambiance de découvertes surprenantes.
La Lumière Neutre est un travail pluridisciplinaire qui décrit notre façon de percevoir les choses à la lumière des connaissances actuelles.
Ce travail nous révèle nos multiples possibilités sensorielles, les hypothèses que fait en permanence notre cerveau pour prédire des formes et calculer les couleurs.
Il nous invite aussi à gérer les trois mondes de la réalité : physique, perçue et représentée.
Ces découvertes concernent notre vie quotidienne et sont la source d’une nouvelle créativité dans tous les domaines, le dessin et la peinture étant pris comme champ d'expérience.

312 pages, une centaine d’illustrations. Edité chez L'Harmattan, 7 rue de l'Ecole Polytechnique, 75005, Paris. En librairie et sur Amazon.

Le vivant, du fait des lois de la thermodynamique, est en état de déséquilibre permanent, et se développe par ses actions sur l’environnement et ses systèmes de régulation interne.
Or, le hasard est présent, à tous les stades de la constitution du vivant, de la protéine à la pensée délibérante.
Comment alors, dans un monde aléatoire, s’est organisée notre perception du vivant ?
Comment représenter ces perceptions parmi les arts contemporains de la mondialisation dans leurs cultures multiples et leurs techniques traditionnelles ou nouvelles?
Le XX è siècle nous a apporté des découvertes scientifiques majeures en physique et en neurosciences pour refondre nos conceptions de l’homme et nous permettre une nouvelle approche de nos perceptions et de nos représentations.

Nous ne voyons que ce qui est utile au déclenchement d’une action.
Notre cerveau est une formidable machine à anticiper.
Nous percevons d’abord la présence de notre environnement avant de construire des formes. Quels sont alors les signifiants ?
Le mouvement caractéristique de la démarche d’un ami nous suffit à l’identifier.
Le jouer de tennis renvoie la balle par apprentissage mais sans l’avoir vue.
On peut aussi lorsque l’on connaît bien quelqu’un, connaître sa joie ou sa souffrance par le déplacement infime de la commissure de ses lèvres ou des traits de son visage.
Le signifiant, comme tout objet de perception peut être perçu inconsciemment ou consciemment.
Le signifiant est une expression de l’émotion et du temps.
Reste à identifier ce qui déclenche une alerte et une action.
Que vois-je dans l'action? Que dois-je retenir de l'action de l'autre?

242 pages, une centaine d'illustrations. Edité chez L'Harmattan, Paris. Disponible en librairie et sur Amazon.

Deux enfants sont heureux de découvrir les surprises du dessin.

Sur un ton frais et chaleureux deux soeurs s'essaient à dessiner des fleurs de différents points de vue, de profil, comme les papillons, de dessous comme les fourmis, de très près comme les abeilles, de dessus comme les oiseaux.

Elles comprennent la structure de l'espace vue par leur oeil tout rond et curieux.